L’extension du bâtiment 3 du Cirad obéit à une organisation simple et rigoureuse : une circulation longitudinale qui distribue d’un coté les bureaux, de l’autre les laboratoires de cet organisme de recherche agronomique. La distribution des surfaces, plus importante au 2ème étage qu’au 1er, a produit ce mur en devers.

Pour répondre à des délais de chantier très courts, nous avons dessiné des façades à ossatures bois, préfabriquées en atelier ; le bois est aussi le symbole des recherches sur les forêts effectuées par le Cirad.

L’extension est raccordée au bâtiment initial par une coursive qui relie, niveau par niveau, les différents services. Les ouvertures sont traitées comme les sabords de galions anciens, avec un cadre subtil en métal couleur bronze qui protège les ouvertures.

Ce vaisseau est posé comme une cale, sur des piliers en béton, sous lesquels les voitures viennent se garer.

Ce bâtiment démontre qu’une extension n’est pas la reproduction du bâtiment sur laquelle elle se greffe et que la cohabitation d’architectures d’âge et de styles différents, dès lors qu’ils sont articulés d’une façon manifeste l’un par rapport à l’autre.